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La dépression

 

La dépression

"Je n’ai pas le moral... Je fais une déprim... Je suis en dépression... J’ai le cafard... J’ai l’humeur triste... Je broie du noir..."

Les manières d’exprimer et de ressentir une dégradation de l’humeur sont très nombreuses comme le sont aussi les causes de ces dégradations...

Le mot dépression couvre en réalité un vaste champ de la psychologie mais aussi de la médecine somatique car beaucoup de troubles de l’humeur s’accompagnent de troubles médicaux comme certaines douleurs, des troubles du sommeil ou du poids, de la fatigue, des troubles digestifs, des troubles de la sexualité, etc.

Il existe différents types de dépression

Elles se définissent selon la nature et l'intensité des symptômes mentaux et physiques, de leur durée et de leurs causes spécifiques, lorsqu'on les connaît :

  • La dépression clinique ou « trouble dépressif majeur » est la dépression la plus grave en matière de quantité et de gravité des symptômes. Elle n’inclut pas obligatoirement l’envie de mourir... Ce type de dépression grave justifie parfois une hospitalisation en unité psychiatrique et des traitements médicamenteux très bien dosés et une psychothérapie parfois adaptée aux causes du problème.

  • La dysthymie ou « dépression mineure » s'applique à un niveau de dépression faible à modéré. Elle est très fréquente dans notre population, moins handicapante sur le plan social et professionnel mais cause de nombreuses souffrances morales et physiques avec parfois abus ou utilisation inappropriée de médicaments (anti-douleurs, myorelaxants, anxiolytiques, etc.) Elle conduit très souvent à une prescription d’antidépresseur dont l’effet est sujet à controverses dans de nombreuses études ou débats d’experts. Elle est souvent très sensible à une psychothérapie adaptée au problème (dont s’inspirent les séances de Méta-Relaxation) et à une amélioration nutritionnelle, sportive, de la qualité et quantité de sommeil, etc.

  • La dépression bipôlaire ou « psychose maniaco-dépressive » comprend à la fois les hauts et les bas des sautes d'humeur. La présence de phases « maniaques » n’est pas obligatoire. Les patients peuvent seulement présenter une succession de périodes de dépression et de périodes d’humeur normale.
    Cette dépression peut être efficacement traitée par des médicaments souvent réservés à ce type de dépression.

  • La dépression saisonnière est une dégradation de l’humeur qui survient durant les périodes peu lumineuses de l’année avec fréquemment une augmentation des grignotages sucrés et donc une prise de poids.
    Cette fausse dépression disparaît rapidement avec la luminothérapie (lumière de longueur d’onde assez précise, dans les yeux, chaque matin durant 30 à 60 minutes, selon l’appareil)

  • La dépression du post-partum apparaît environ 2 mois après l’accouchement. Elle aurait des causes multiples et souvent associées : fatigue par manque de sommeil, changement du cadre familial, insuffisance d’apport en certains lipides alimentaires durant la grossesse et le post-partum, etc.

Une cascade de causes et de conséquences... jusqu’à l’humeur dépressive

Les dépressions majeures et mineures peuvent donc avoir une cause psychologique connue comme un traumatisme psychologique avec ou sans traumatisme physique, un épuisement professionnel, une douleur ou autre maladie chronique, une surcharge de soucis personnels, une mauvaise alimentation, un trouble hormonal, certains médicaments, la consommation chronique et excessive d’alcool, etc.

Ces facteurs extérieurs au cerveau vont provoquer des déséquilibres chimiques dans le cerveau et ces déséquilibres vont modifier nos émotions, notre comportement et nos pensées.

Quels traitements psychologiques pour les «humeurs dépressives chroniques» ?

Ne pouvoir se rendre à une fête pour une raison professionnelle peut causer une dégradation passagère de l’humeur... durant la soirée ou maximum quelques jours...
Lorsque la cause d’une « déprim » se répète ou est permanente, la « déprim » peut devenir chronique, se faire sentir toute la journée ou presque et nécessité un traitement... de la cause ou de l’humeur...

Le traitement de ces très nombreuses dépressions légères, modérées ou sévères posent de plus en plus la question de l’efficacité des médicaments antidépresseurs qui, depuis quelques années, ont pris la place des thérapies psychologiques.

Sans prendre parti pour ou contre les nombreux articles (dont celui cité ci-dessus) qui évoquent un effet purement placebo de ces médicaments (effet pas la suggestion donnée au patient qu’un médicament va améliorer son humeur), nous pouvons retenir des résultats de ces études que certaines interventions psychologiques sont aussi efficaces et même plus efficaces pour réduire le risque de récidive d’une dépression ! Les résultats indiquent également qu’il n’y a intérêt à ajouter des solutions psychologiques à un traitement médicamenteux des états dépressifs.

Cela explique sans doute que certains médecins associent la prescription d’un antidépresseur à la prescription d’une psychothérapie.

Quelle psychothérapie pour quelle dépression ?

Nous savons que certains événements de la vie ou certains situations personnelles chroniques peuvent dégrader l’humeur, plus ou moins intensément, selon les possibilités de trouver une aide, un soutien, une écoute bienveillante ou selon l’éducation ou même l’hérédité.

Parfois la cause psychologique d’une dépression est bien connue et peut être traitée par une technique psychologique adaptée à cette cause (un événement traumatique au niveau psychologique, par exemple)
Parfois rien de bien particulier ne permet à la personne ou à un professionnel de traiter une cause mais d’envisager de changer le mode de pensée sur soi ou sur les autres ou sur la vie en général ou sur une relation en particulier.
Dans tous ces cas, si des rencontres thérapeutiques individuelles permettent de bien cibler quoi changer, des moments de travail en solitaire peuvent assurer un vrai coaching pour un changement profond et durable.

Les séances de Méta-Relaxation, qui concernent directement ou indirectement l’humeur, sont conçues sur les modèles thérapeutiques qui donnent les meilleurs résultats.
Le concept Audiocament sur lesquelles elles reposent s’inspire des données de la littérature scientifique.

Dr Van Alphen

 

Dr Patrick Van Alphen

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Dr Patrick Van Alphen

 

Médecin psychosomaticien bruxellois, formé à la suggestion éricksonienne dans le département d'anesthésie-réanimation du centre hospitalier du Sart Tilman de Liège (Dr M.E. Faimonville).

Il a initié, dans plusieurs départements hospitaliers, la prise en charge psychosomatique de problèmes douloureux, de l'accompagnement à la chimiothérapie, de la menace d'accouchement prématuré, de troubles du comportement alimentaire, etc.

Il a collaboré à la rédaction de textes de séances de Méta-Relaxation.

Il anime des consultations de médecine et psychologie des troubles du poids et l'Unité Métabolique des Troubles du Poids au sein de la Clinique de l'Obésité du Centre Hospitalier Interrégional Edith Cavell à Bruxelles.

 

Voici quelques références bibliographiques sur le sujet :

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J Med Internet Res. 2008 Nov 20;10(4):e44
Internet-based treatment for adults with depressive symptoms: randomized controlled trial
Warmerdam L, van Straten A, Twisk J, Riper H, Cuijpers P.
Cette étude montre que des programmes d’auto-thérapie sur Internet diminuent significativement les symptômes dépressifs. Cela illustre bien le fait que la personne peut réaliser une thérapie seul avec l’aide d’un outil qu’il manipule régulièrement. Un changement clinique est significatif après 3 mois d’utilisation et les séances réalisées avec un programme plus court apportent le même bénéfice.

Br Med Bull. 2001;57:133-44
Written and computer-based self-help treatments for depression
Williams C, Whitfield G.
Cet article parle des self-thérapies pour dépression qui se réalisent avec des livres ou des enregistrements audio ou vidéo. Les auteurs parlent d’évidence d’un effet bénéfique mais insistent sur la nécessité de bien préciser à l’utilisateur le but recherché et le fonctionnement de la méthode.
C’est le but de ce texte.

Br J Gen Pract. 2001 May;51(466):366-70
Coping with depression: a pilot study to assess the efficacy of a self-help audio cassette.
Blenkiron P.
L’utilisation d’enregistrement audio réduit les attitudes du patient déprimé comme, par exemple, le refus d’un médicament ou d’une autre aide. 60% des utilisateurs ont commencé à appliquer certaines suggestions de comportement ou de manière de penser après seulement une semaine d’utilisation d’une séance audio.

Br J Gen Pract. 2003 Oct;53(495):764-70
PHASE: a randomised, controlled trial of supervised self-help cognitive behavioural therapy in primary care
Richards A, Barkham M, Cahill J, Richards D, Williams C, Heywood P.
Chez des personnes avec une dépression anxieuse modérée, l’utilisation d’un « kit » d’auto-thérapie avec des messages d’informations et des guides de comportement apporte un bénéfice bien observé surtout après 3 mois de pratique.

J Med Internet Res. 2008 Mar 25;10(1):e7
Effectiveness of a web-based self-help intervention for symptoms of depression, anxiety, and stress: randomized controlled trial.
van Straten A, Cuijpers P, Smits N.
Chaque semaine, durant un mois, les participants à cette étude ont reçu un message avec des informations et des exercices à pratiquer. Les résultats indiquent une diminution très significative des symptômes de dépression et d’anxiété.

Psychiatry. 2003 Fall;66(3):234-43
Music effects on EEG in intrusive and withdrawn mothers with depressive symptoms.
Tornek A, Field T, Hernandez-Reif M, Diego M, Jones N.
L’électro-encéphalogramme de patientes dépressives a été étudié durant une écoute musicale de 20 minutes. Le type de personnalité influence l’effet, sur l’électro-encéphalogramme, d’une musique tonique ou d’une musique calmante. Mais les scores d’anxiété et de dépression sont, dans tous les cas et pour tous les types de personnalité, amélioré par cette écoute.

J Altern Complement Med. 2007 Jan-Feb;13(1):25-32
Binaural beat technology in humans: a pilot study to assess psychologic and physiologic effects.
Wahbeh H, Calabrese C, Zwickey H.
Les sons bineuronaux (inclus dans les séances de méta-relaxation) induisent un effet réducteur de troubles psychologiques et surtout des troubles anxieux, l’anxiété est souvent une composante de la dépression.

J Consult Clin Psychol. 1996 Jun;64(3):577-86
Acceleration of changes in session impact during contrasting time-limited psychotherapies
Reynolds S, Stiles WB, Barkham M, Shapiro DA.
La suggestion que le changement thérapeutique de la dépression est accéléré lors d’une thérapie à durée limitée conduit à une accélération réelle du changement thérapeutique.
Ce résultat est important dans l’efficacité de l’écoute d’une séance de méta-relaxation car la durée d’une séance se base sur le principe d’une séance à durée courte et préétablie dont on profite du contenu au maximum en un temps minimum.

Br J Psychiatry. 2007 Feb;190:97-104
Psychological treatments for chronic post-traumatic stress disorder. Systematic review and meta-analysis
Bisson JI, Ehlers A, Matthews R, Pilling S, Richards D, Turner S.
Les troubles psychologiques qui se développent après un traumatisme psychologique (agression physique ou verbale, accident, etc.) nécessitent des techniques thérapeutiques spécifiques en première ligne du traitement. Ces techniques font partie des approches de thérapie brève comme l’hypnose médicale ou techniques dérivées (EMDR)

   
 
     
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