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La gestion du poids

La psychologie, l’alimentation, le poids, les émotions, le moral & l’appétit...

Diète  

Nous mangeons presque tous de plus en plus mal depuis quelques dizaines d’années mais certains en subissent plus les conséquences que d’autres en terme de prise de poids ou de complications métaboliques... et certains trouvent plus que d’autres, dans la composition d’un repas ou dans un grignotage, un moyen de retrouver un peu de calme intérieur, d’améliorer le moral, de «tenir le coup» ...

  prise de poids

Certaines émotions, agréables ou désagréables, influencent l’appétit ou le choix de certains aliments... la prise de poids et la perte de poids changent l’estime de soi et renforcent ou fragilisent le psychisme... le contexte du repas peut aider à manger à sa faim ou conduire à manger comme un ogre... la saveur sucrée ou le sucre alimentaire peuvent devenir une vraie drogue... certains événements traumatisants de la vie peuvent conduire à pratiquer des moments de boulimie...

Tout cela illustre que le psychologique est intimement lié à l’alimentation et à la manière dont le corps subit ou résiste aux agressions alimentaires.

Les séances de Méta-Relaxation avec les «audiocaments» qui concernent les relations entre la psychologie et l’alimentation (ou le poids) exploitent le progrès des connaissances en psycho-nutrition et les progrès dans les techniques psychologiques pour aider à résoudre certains troubles du comportement alimentaire, pour assurer un véritable coaching durant un changement de régime et de poids, etc.

Si le contexte psychologique peut influencer l’alimentation, l’alimentation peut aussi influencer la psychologie comme l’illustrent les exemples de dépressions nerveuses chez certains mal-mangeurs, les troubles du sommeil causés par certains repas du soir, les troubles de l’attention chez les consommateurs de boissons sucrées, etc.

Architecture nerveuse et digestion

Homme poids  

La cause majeure de la prise de poids corrélée au stress est bien entendu expliquée du fait de l’architecture du système nerveux autonome et du mécanisme de stress: en cas de danger notre organisme est soumis principalement au système nerveux sympathique qui déclenche une mobilisation massive tant sur le plan musculaire que biochimique et glandulaire. C’est la fameuse réponse d’adaptation au changement et au danger (la musculature se prépare à l’action et les muscles se bandent, le rythme cardiaque s’accélère, l’adrénaline est produite, etc. mais aussi et surtout le système digestif est coupé pour privilégier la circulation aux muscles et au cerveau et la préparation de l’action.
La relaxation à l’inverse est étroitement associée à l’action du système nerveux parasympathique qui privilégie le retour au calme et à la digestion. Aussi nombre de personnes se dirigent vers le réfrigérateur alors qu’inconsciemment c’est de relaxation qu’ils ont grand besoin. Et ainsi on observe cette sorte de malentendu aujourd’hui dans cette période de grand stress et d’insécurité globale où beaucoup gagneraient en gestion plus aisée de leur poids s’ils pratiquaient d’emblée une méthode de relaxation plutôt que de se diriger directement vers la consommation de nourriture il est vrai associée à une forme de retour à la détente sur le plan neuro-végétatif…!

Passons en revue quelques domaines de la psycho-nutrition où les séances de Méta-Relaxation et les «audiocaments» sont indiqués sur base des données de la littérature scientifique.

Émotion et appétit

 

Pour se féliciter d’un travail bien fait, certaines personnes s’offrent un repas parfois gastronomique, parfois seulement copieux... Certaines personnes font cela chaque soir pour bien clôturer une longue journée d’activité physique ou uniquement intellectuelle... Pour se consoler d’un échec ou d’une journée de travail peu gratifiant, beaucoup de personnes prennent un repas qui fait plaisir aux papilles gustatives ou à l’estomac... Un repas copieux, assez calorique et surtout un repas riche en glucides a un effet apaisant, améliore parfois le moral et fait dormir s’il est pris en fin de journée. L’état émotionnel peut donc conduire à beaucoup de dérives alimentaires... si la personne n’a pas appris à travailler ou à «jouer» autrement avec ses émotions. Des séances de Méta-Relaxation peuvent contribuer à vivre autrement certaines émotions et éviter de devoir fuir ou réduire ces émotions en mangeant certaines choses et certaines quantités.

Changer d’esprit et de silhouette

 

Peu de personnes disent préférer rester grosses car cela leur apporte certains avantages relationnels... Et pourtant la perte de poids déclenche parfois de malaises psychologiques qui peuvent compromettre la poursuite du changement de comportement alimentaire, du changement de vie, du changement de silhouette.
Le surpoids, aussi déplaisant qu’il puisse être au niveau du confort corporel, peut donner une image de personne gentille ou de personne à ne pas craindre, de personne asexuée qu’on peut fréquenter sans risque ou qu’on ne désire jamais... Le surpoids peut donc être une bonne protection contre beaucoup de choses. La perte du surpoids peut donc être source de craintes, d’angoisses, de sentiments de fragilité, de vulnérabilité, de problème d’intégration dans certains groupes ou de compétitivité inutile... Des séances de Méta-Relaxation comme celles proposées dans les «audiocaments» , peuvent contribuer à bien réussir ce changement de silhouette mentale. Celles-ci seront pratiquées durant toute la période de changement de silhouette physique et jusqu’à l’intégration psychologique de la nouvelle et naturelle silhouette, parfois des mois après la perte de l’excès de poids.

Le yoga de la table

 

Il y a quelques générations, comme encore actuellement dans certaines familles ou dans certains groupes sociaux, tout repas commençait par un moment de recueillement ou de pose mentale... ou de pose «apéritif» ... Ce moment permet de rompre avec l’ambiance ou le rythme, parfois rapide et stressant, de l’activité qui précède le repas... ou de calmer un peu la sensation de faim après une nuit de sommeil ou après une demi-journée de travail.
Les minutes qui précèdent la prise d’un repas peuvent être des minutes de «yoga de la table» tout en prenant le chemin de la cantine, du restaurant, de la cuisine... durant une douche matinale ou en parcourant le rayon «alimentation» d’un magasin ou en réchauffant un plat... Le «yoga de la table» est une «routine» mentale qui permet de se mettre dans un rythme de prise alimentaire. Ce rythme ralenti permet le développement d’une sensation de satiété avant de trop avoir mangé.
Le yoga de la table peut aussi consister à retrouver, au moment de la prise des repas et déjà durant l’arrivée de ce moment, le sentiment de plénitude mentale et physique qu’on découvre et revit durant chaque séance de Méta-Relaxation avec les «audiocaments». En effet, durant cette séance de détente, comme durant et autour d’un repas mentalement idéal, l’esprit se libère de toutes les pensées qui le distraient et l’essentiel se porte sur «le goûté» et le «dégusté» de ce que l’on porte à sa bouche. Lorsque cette «routine» mentale se réalise durant l’achat des aliments ou leur préparation ou durant le choix du contenu de l’assiette, l’esprit a mangé un peu ou beaucoup avant le corps et la faim est déjà réduite de ce que l’esprit a déjà dégusté. Le contrôle de la faim par certains yogis utilise une telle routine mentale. Prendre le temps de manger permet de pratiquer, parfois sans le savoir, ce yoga de la table.

Se libérer du sucre

 

La saveur sucrée est appréciée dès la naissance! Elle est rapidement associée à la tendresse maternelle ou parentale, à la récompense, à la consolation... Le vrai sucre et les aliments qui en contiennent ou que la digestion produit rapidement, ont un effet biochimique sur la production de certaines molécules cérébrales... sur l’amélioration de l’humeur... sur l’apaisement... Psychologie et biochimie sont donc souvent associées et expliquent la fréquence du grignotage sucré et leurs liens avec le vécu passé ou présent des personnes qui le pratiquent. Dans les cas extrêmes, l’arrêt de la prise d’aliments sucrés déclenche une vraie crise de manque psychologique qui conduit souvent à une consommation sucrée presque compulsive. La petite ou la grande assuétude au sucre (sucreries, chocolats, gâteaux, boissons sucrées, etc.) nécessite un bilan diététique pour envisager une cause alimentaire (compulsions sucrées de fin d’après-midi chez les mal-mangeurs) et un bilan psychologique (pour exclure une dépression mentale). Dans tous les cas, et avec le traitement d’une cause dépressive ou alimentaire, la pratique des séances de Méta-Relaxation et des «audiocaments» contribue à se libérer de cette assuétude sucrée et de ses causes psychologiques mineures.

Boulimie: un outil d’évasion...

 

La boulimie vraie est un moment de compulsion alimentaire où la personne est dans « un état de suggestion» ... Durant cette prise de nourriture, souvent rapide, comme gloutonne mais souvent sans plaisir gustatif, la personne «en crise» est anesthésiée du point de vue psychologique et peut ainsi échapper à des émotions ou des pensées ou des souvenirs pénibles.
La vraie boulimie a donc souvent pour cause un traumatisme psychologique, un événement ou une période pénible. Après la crise, la conscience revient et avec elle une possible culpabilité de ne pas avoir pu s’empêcher de manger «tout cela». Cette culpabilité et la baisse de l’estime de soi que cela induit augmentera le besoin et le risque d’une prochaine crise... Cette capacité à se mettre en état de suggestion en mangeant peut être utilisée pour traiter la ou les causes de cette boulimie. La séance de Méta-Relaxation sous «audiocament» joue avec cette notion de «ma boulamie» car ceux qui pratiquent la boulimie peuvent apprendre à exploiter cette vraie compétence psychologique dans des domaines plus gratifiants de la vie et pour des changements dans leur mode de pensée et de comportement.

Dr Van Alphen

 

Dr Patrick Van Alphen

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Dr Patrick Van Alphen

 

Médecin psychosomaticien bruxellois, formé à la suggestion éricksonienne dans le département d'anesthésie-réanimation du centre hospitalier du Sart Tilman de Liège (Dr M.E. Faimonville).

Il a initié, dans plusieurs départements hospitaliers, la prise en charge psychosomatique de problèmes douloureux, de l'accompagnement à la chimiothérapie, de la menace d'accouchement prématuré, de troubles du comportement alimentaire, etc.

Il a collaboré à la rédaction de textes de séances de Méta-Relaxation.

Il anime des consultations de médecine et psychologie des troubles du poids et l'Unité Métabolique des Troubles du Poids au sein de la Clinique de l'Obésité du Centre Hospitalier Interrégional Edith Cavell à Bruxelles.

 

Voici quelques références bibliographiques sur le sujet :

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Appetite. 2008 Nov 24
Emotions and eating: Self-reported and experimentally induced changes in food intake under stress
Wallis DJ, Hetherington MM.
Cette étude suggère que le type et la variété des aliments proposés influencent l’effet du stress sur la prise alimentaire. Une augmentation de la consommation de snacks riches en graisse était associée à une alimentation très émotionnelle...

Int J Obes Relat Metab Disord. 2003 Aug;27(8):970-8
Night eating syndrome: effects of brief relaxation training on stress, mood, hunger, and eating patterns
Pawlow LA, O'Neil PM, Malcolm RJ.
Les résultats indiquent que 20 minutes de relaxation musculaire chaque jour durant une semaine réduisent le trouble alimentaire en diminuant la prise alimentaire nocturne et en restaurant la sensation de faim aux heures normales.

Appetite. 2009 Feb;52(1):51-7. Epub 2008 Aug 19
The effect of suppressing negative emotions on eating behavior in binge eating disorder
Dingemans AE, Martijn C, Jansen AT, van Furth EF.
Cet article évoque la possibilité que les compulsions alimentaires servent à corriger temporairement une humeur négative.

Appetite. 2008 Nov;51(3):519-25. Epub 2008 Apr 8
Eating habits in relations to anxiety symptoms among apparently healthy adults. A pattern analysis from the ATTICA Study
Yannakoulia M, Panagiotakos DB, Pitsavos C, Tsetsekou E, Fappa E, Papageorgiou C, Stefanadis C.
La prise d’aliment et de produits sucrés semblent associée, chez les femmes, à un haut score d’anxiété. Chez les hommes, un haut score d’anxiété semble associé à une moindre consommation de légumes et de céréales !

Obesity (Silver Spring). 2007 Sep;15(9):2320-7
The effect of obesity management on body image in patients seeking treatment at medical centers
Dalle Grave R, Cuzzolaro M, Calugi S, Tomasi F, Temperilli F, Marchesini G; and the QUOVADIS Study Group.
Tant chez les femmes que chez les hommes, même une perte de poids modeste est associée à un fort changement de l’image de soi. Cet effet dépend surtout de facteurs psychosociaux.

Obesity (Silver Spring). 2009 Feb 5
Changes in Symptoms of Depression With Weight Loss: Results of a Randomized Trial
Faulconbridge LF, Wadden TA, Berkowitz RI, Sarwer DB, Womble LG, Hesson LA, Stunkard AJ, Fabricatore AN.
La perte de poids peut nécessiter une aide psychologique car elle est parfois la cause d’une dégradation de l’humeur.

Am J Clin Hypn. 1995 Oct;38(2):97-108
Dissociative and hypnotic experiences in eating disorder patients: an exploratory study
Vanderlinden J, Spinhoven P, Vandereycken W, van Dyck R.
Les patients qui souffrent d’un trouble du comportement alimentaire ont une capacité de dissociation et une hypnotisabilité supérieures aux autres personnes.

J Nutr. 2009 Jan 28
Symposium Overview. Food Addiction: Fact or Fiction?
Corwin RL, Grigson PS.
Les auteurs suggèrent que certains aliments et particulièrement ceux qui sont riches en sucre et/ou en graisse sont capables de produire des addictions alimentaires.

J Nutr. 2009 Jan 28
Sugar and Fat Bingeing Have Notable Differences in Addictive-like Behavior
Avena NM, Rada P, Hoebel BG.
Cet article évoque la possibilité que l’ingestion rapide et en quantité de certains aliments comme la graisse et le sucre peuvent déclencher des changements physiologiques et cérébraux comme lors d’une ingestion de drogue.

   
 
     
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