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Respi-relaxation

 

Respi-relaxation

Respirer « normalement » signifie respirer sans penser à sa respiration, sans effort pour inspirer ou expirer, sans tousser et en assurant une bonne oxygénation du sang...

Cette respiration normale peut devenir « anormale » chez une personne en bonne santé si elle fait un effort qui dépasse ses capacités physiques. Hormis cette situation physiologique assez banale, plusieurs troubles psychologiques, immunitaires, infectieux et quelques maladies dégénératives pulmonaires et bronchiques peuvent conduire à des périodes ou à une situation permanente de « lutte pour respirer ».

 

Citons quelques-unes de ces maladies

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- L'asthme bronchique de cause allergique ou psychologique est une constriction des bronches, conséquence d'une exposition à un allergène, une infection ou une situation stressante.
L'asthme allergique est aggravé ou calmé par l'état psychologique.

- La dyspnée « émotive » est une impression de ne jamais avoir inspiré « à fond ». Elle stresse la personne déjà stressée par d'autres événements ou d'autres pensées et crée un cercle vicieux : « je dois absolument respirer profondément pour retrouver la détente mais n'y parvient pas et donc cela me stresse, etc. » On peut classer cette dyspnée psychogène dans « l'hyperventilation psychogène »

- L'hyperventilation psychogène (il y a des hyperventilations de causes métaboliques qui sont des urgences médicales assez rares). Une situation ou une pensée stressante déclenche une respiration trop rapide et/ou profonde qui cause des malaises physiques comme picotements, des douleurs musculaires, des troubles de la vue, des vertiges, etc.

Poumons  

- La dégénérescence du tissu pulmonaire.
Certaines habitudes de vie (tabagisme) ou certaines professions (mineur) ou certaines maladies infectieuses ou immunitaires peuvent conduire à une dégénérescence du tissu pulmonaire avec une difficulté à bien oxygéner l'organisme. Dans toutes ces situations médicales l'état psychologique reste un facteur qui peut augmenter l'effet d'un traitement médical et améliorer la durée et la qualité de vie.

Pour bien comprendre pourquoi et comment un « travail » psychologique comme l'écoute répétée de séances de suggestions peut apporter plus de confort, d'harmonie et de détente respiratoire, nous prendrons en exemple l'asthme bronchique car il est, dans nos régions, un véritable problème de santé publique par sa fréquence, les traitements médicaux qu'il nécessite, les handicaps et souffrances qu'il occasionne.

L'asthme se caractérise par

  • une inflammation de la surface interne des bronches, avec un gonflement de la paroi des bronches qui va réduire le passage de l'air ;
  • une contraction des muscles bronchiques qui va réduire le passage de l'air ;
  • une hypersécrétion de mucus qui va également réduire le passage de l'air

Tout ceci entraîne une obstruction partielle des bronches, surtout des petites bronches, et donc une augmentation du travail respiratoire.

La littérature scientifique regorge d'articles à propos des effets de l'état psychologique et de certaines techniques psychologiques sur les différentes composantes de l'asthme.

Les articles généraux parlent tous d'un trouble avec de multiples causes où l'allergie et des facteurs émotionnels agissent séparément ou en combinaison pour déclencher des crises chez des personnes génétiquement et constitutionnellement prédisposées.

Cela veut dire que tout le monde n'est pas capable de faire de l'asthme mais que ceux qui en font peuvent en faire plus ou moins ou ne plus en faire si un des facteurs déclenchants, allergique ou psychologique disparaît.

Plus surprenants sont les résultats de plusieurs études réalisées depuis 1940 comme celle citée par M Sperling dans le Bulletin de l'Académie de Médecine de New York : Une désensibilisation psychologique de l'allergie chez des enfants asthmatiques montre une disparition de l'asthme et de la sensibilité aux allergènes inhalés !

Les techniques psychologiques qui semblent les plus rapides et efficaces pour relâcher les muscles des parois bronchiques, réduire le mécanisme allergique et la sécrétion de mucus sont des techniques qui font appel à l'imagerie mentale, à un état de « lâcher prise » mental, à la suggestion, etc.
La conception des séances dans les audiocaments exploite précisément ces techniques.

Très récemment encore, le professeur D. Brown de l'Ecole de Médecine de Harvard, a publié un article confirmant que l'hypnose médicale est efficace pour, au moins, réduire la fréquence et la sévérité des crises et améliorer l'état émotionnel durant une crise, pour réduire l'obstruction bronchique et l'hypersensibilité bronchique. Il propose de nouvelles études pour étudier l'efficacité des certaines suggestions et pour connaître l'effet de ces techniques mentales sur les phénomènes inflammatoires qui participent à la maladie asthmatique.

Une étude publiée en 1988 par J B Morrison précise dans quelle mesure une intervention psychologique aussi efficace que l'hypnose médicale réduit les besoins en médicaments et hospitalisations dans les cas d'asthme mal contrôlé par les traitements médicaux : 3 fois moins d'hospitalisations, séjours hospitaliers beaucoup plus courts, utilisation des corticoïdes arrêtée ou fortement diminuée et 62 % des patients indiquent une amélioration du confort respiratoire.

Une étude publiée en 1985 dans le très réputé British Medical Journal montre que chez des patients asthmatiques, une suggestion appropriée produit un modèle d'asthme psychogène.
Cette expérience à contrario de ce qui se fait en thérapie met cependant en évidence le rôle de l'effet nocebo dans le déclenchement et l'aggravation d'une crise asthmatique et donc le rôle de l'effet placebo de suggestions positives dans le traitement par les techniques d'hypnose, de métarelaxation, etc.

L'étude publiée par Lionel Fry en 1964 dans le British Medical Journal montre que les suggestions hypnotiques peuvent réduire les réactions cutanées au test de sensibilité au pollen chez des patients asthmatiques allergiques au pollen.

Dr Van Alphen

 

Dr Patrick Van Alphen

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Dr Patrick Van Alphen

 

Médecin psychosomaticien bruxellois, formé à la suggestion éricksonienne dans le département d'anesthésie-réanimation du centre hospitalier du Sart Tilman de Liège (Dr M.E. Faimonville).

Il a initié, dans plusieurs départements hospitaliers, la prise en charge psychosomatique de problèmes douloureux, de l'accompagnement à la chimiothérapie, de la menace d'accouchement prématuré, de troubles du comportement alimentaire, etc.

Il a collaboré à la rédaction de textes de séances de Méta-Relaxation.

Il anime des consultations de médecine et psychologie des troubles du poids et l'Unité Métabolique des Troubles du Poids au sein de la Clinique de l'Obésité du Centre Hospitalier Interrégional Edith Cavell à Bruxelles.

 

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